PERIGORD 2019
Voyage dans le Périgord du 21 au 23 mai 2019.
Voyage sans problème sous un ciel « mi-figue-mi-raisin ». Circulation tellement fluide que par moment l’on pouvait se croire seuls au monde…
1ére destination : Turenne sur sa butte du jurassique couronnée par les ruines du château, le charmant village descend en cascade du XIIIe au XVIIe siècle. Belle harmonie architecturale, toits d’ardoise, murs de pierres dorées.
En 823 apparaissent les seigneurs de Turenne qui fut jusqu’en 1738 une puissante vicomté qui rendait la justice, battait monnaie, etc… Elle fut vendue au roi pour rembourser les dettes de jeu de Charles-Godefroy dernier Latour d’Auvergne. Ainsi se termina son indépendance.
De Turenne nous partons pour Gramat et son grand couvent où nous logerons 2 nuits. C’est un bâtiment impressionnant du 19e consacré à Notre-Dame du Calvaire. Chambre un peu monacale mais confortable.
Repas simple mais très bon.
Notre 2e randonnée nous emmène à Rocamadour. La route qui nous fait passer au pied du site éclairé par le soleil nous offre un spectacle magnifique.
Du parking ombragé, deux groupes se forment : un pour 18 km, l’autre environ pour 12 et 16 km. Objectif : la résurgence et le gouffre Saint-Sauveur (180 m de profondeur) puis le moulin fortifié de Cougnaguet sur la L’Ouysse, bâti en pierre de taille au 8ème siècle par des moines cisterciens. Etant dans un lieu isolé il possède des éléments défensifs et un passage à gué pouvant être noyé par un système de vannes. A l’intérieur se trouvent 4 paires de meules de 1,5 tonne.
Rocamadour : Saint Amadour. 1,5 millions de visiteurs par an. Du bas de la falaise au sommet 150 m. Site occupé dès le paléolithique. Tout en haut le château des évêques puis la cité religieuse avec ses sanctuaires, ses chapelles, etc… et sa fameuse vierge noire.
Son rayonnement à débuté en 1148, puis au fil des siècles des famines (à cause du climat), les guerres de religion, la révolution ruinèrent la cité. Une prise de conscience de son attrait permit une reconstruction de 1830 à 1872. Pour plus de détail voir internet. Parmi les pèlerins célèbres citons Roland de Roncevaux et Roland de Pont Salomon.
C’est déjà le dernier jour, on refait les valises, départ pour Collonges la Rouge.
Magnifique ce village tout en pierres de grés rouge dans son écrin de verdure.
Collonges fut fondée en 782 par des moines. Elle a fait partie de la vicomté de Turenne.
Cette cité se caractérise par ses nombreuses maisons nobles construites pour les officiers de la vicomté avec des tours d’escalier, des tourelles ou des échauguettes.
La plupart des monuments ou demeures datent des XVe XVIe siècle. Huit sont classés aux monuments historiques, vingt inscrits. On peut noter la halle aux grains abritant le four banal, le prieuré, la maison de la « sirène », les castels etc…
L’église Saint Pierre XIe et XIIe.
Collonges n’a été officiellement appelée «la Rouge » qu’en 1969.
Extraordinaire région qui recèle maints trésors qui ne demandent qu’à être découverts.
Nous avons randonné dans une nature magnifique, très verdoyante sous une lumière éclatante, une architecture très typique, bref un séjour inoubliable.
Un immense merci à ceux qui nous ont permis de vivre ces 3 jours. Gisèle et Henri nos guides, Jean-Paul la logistique. Bravo.
Roland.